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Moins de passoires énergétiques dans l’hexagone.
Moins de passoires énergétiques dans l’hexagone
26 Janvier 2025

Moins de passoires énergétiques dans l’hexagone

La photographie annuelle du parc de logements publiés par l’Observatoire national de la rénovation énergétique (Onre) montre un recul des passoires énergétiques, même si les freins à la rénovation sont encore présents.

Moins de logements énergivores

Au 1er janvier 2024, le nombre de passoires énergétiques (classes DPE F et G) est estimé à 4,2 millions sur 30,6 millions de résidences principales, soit 13,9 % du parc. Un an auparavant, on dénombrait 4,8 millions de logements trop énergivores. On estime donc que le nombre de passoires énergétiques à reculer d’environ 500 000 sur un an, dont 191 000 logements du secteur privé. Si l’on tient compte des logements vacants et des résidences secondaires, le recul des bien trop énergivores est encore plus marqué : 5,8 millions en 2024 contre 6,6 millions en 2023 pour 37 millions de logements.

L’effet rénovation

Il est tentant de voir dans cette baisse du nombre de passoires énergétiques l’impact de l’effort de rénovation. Le DPE a en effet connu peu d’évolutions en 2023 alors qu’en 2024, la modification du diagnostic pour les petites surfaces devrait se traduire par 120 000 passoires en moins. L’Onre souligne cependant qu’une part non négligeable du parc immobilier reste classée G (5,7 %) ou F (8,1 %) au 1er janvier 2024.

Parmi ces logements, 500 000 sont classés G et font partie du parc locatif soumis à l’obligation de décence énergétique à compter du 1er janvier 2025. Or, l’étude met en évidence la persistance d’importants freins à la rénovation dans le parc locatif privé. 20 % des logements trop énergivores appartiennent en effet à des ménages de plus de 80 ans qui n’ont pas accès au crédit.