Avec la mise en œuvre de la loi Climat et résilience, le DPE est devenu un facteur déterminant pour la mise en vente ou en location d’un logement. La dernière étude SeLoger confirme cette tendance.
Depuis l’entrée en vigueur de la loi Climat et résilience, la part des logements notés F et G en location est en recul : 14 % en 2021 contre 8 % en 2025. À l’inverse, la part des biens F et G en vente passe de 10 % à 15 % entre 2021 et 2025. Il semble donc que certains propriétaires qui ne peuvent plus mettre en location une passoire thermique cherchent à la vendre.
Plus nombreux sur le marché, les logements les plus énergivores (F et G) ont également vu leur prix reculer de 3,4 % depuis 2021, alors que ceux notés entre A et D affichent une progression de leur valeur de 3,4 %. L’écart de prix entre la classe D et les classes F et G atteint désormais 20 % dans la plupart des départements, voire 25 % dans les zones rurales. La décote moyenne est ainsi de 452 €/m2, soit 15 %.
Le DPE n’influence pas que le prix de vente d’un bien immobilier. Les marges de négociation sont tout d’abord plus importantes pour une passoire énergétique (5,9 %) que pour la classe D (3 %). Les logements notés F et G restent également en vente 84 jours, soit 5 jours de plus que ceux notés A à D. Ils suscitent cependant l’intérêt des ménages, en particulier s’ils ont un budget limité. La vente d’un logement classé G suscite par exemple 67 % de contacts en plus par rapport à la classe D.